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Le Giro vu de mon canapé (2018)
21 mai 2018

Treizième, quatorzième et quinzième étape : Une résurrection ou deux et quelques enterrements

UNE RESURRECTION OU DEUX ET QUELQUES ENTERREMENTS

Treizième étape : Ferrara - Nervesa della Battaglia (180km)
Quatorzième étape : San Vito al Tagliamento - Monte Zoncola (181km)
Quinzième étape : Tolmezzo - Sappada (176km)

Il y a des résurrections qui laissent pantois. C’est le moins que l’on puisse dire. Les sceptiques ne sauteront pas au plafond, et malgré moi, parce que j’aimerai tant y croire, je ne parviens pas à m’emballer de ce que j’aie vu sur les pentes infernales du Zoncolan. Un peu comme je souhaiterai croire à une omnipotence divine, et mettre des cierges ou autre ex-voto dans les églises, histoire de quémander une petite grâce de rien du tout au tout puissant, juste une petite guérison express de mon cancer, je voudrais bien croire à la renaissance possible d’un champion, du champion. Seulement, même si je vais dans des églises, et que je m’enthousiasme facilement des merveilles qui s’y trouvent, je ne parviens pas à faire le parcours intellectuel qui me mènerait à m’agenouiller devant l’autel et à prier, par foi absolu, une religion qui vit un homme naître de l’immaculée conception, renaître à Pâques et faire quelques petits miracles assez sympathiques lors de belles randonnées sur le territoire qu’a arpenté le Giro au départ de Jérusalem. Si je l’avais vu de mes yeux vus, marcher sur l’eau ou changer l’eau en vin, sans doute mon discours aurait été tout autre, mais pour le moment on me demande de croire ses potes qui ont écrit des bouquins, véritables Best Seller, sur sa légende ; et ils ne sont pas tous d’accord entre eux. D’accord, je suis sarcastique, et je choque peut-être ceux d’entre vous qui me lisent (les quelques cousins, et les deux trois potes) et qui ont la foi (vous êtes pas bien nombreux), mais rassurez-vous, je respecte totalement toutes les convictions, ne pouvant de toute façon pas prouver l’inverse.


L’église était majestueuse pour cette quatorzième étape, devant les coureurs s’élevait ce que l’on considère l’un des trois cols les plus difficiles des Grands Tours, avec l’Angirlu en Espagne et le Mortirolo dans les Dolomites, le Zoncolan allait donc être le théâtre d’une des plus spectaculaires redressement de ces dernières années. A l’heure où à plusieurs kilomètres de là, notre Gigi Buffon national essuyait des larmes d’adieux (décidemment il aura beaucoup pleuré cette année) devant le public de la Juventus – on vit des panneaux Santo Subito - Wout Poels imprimait un rythme qui effrayait les initiés. Chris Froome étant bien calé dans les avant-postes, le message était clair, le Kényan Blanc était de retour aux affaires. Personne ne fut alors étonné quand il se mit en tête d’un groupe déjà fort réduit et qui se contentait de gérer la pente, à la pédale, il Frullino (le batteur, le fouet) comme l’appelle les italiens, se détacha en tête de la course. « Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir », les paroles mystiques de Thiéfaine prenaient des allures d’oracles. On assistait ébahi aux mêmes images que l’on avait l’habitude de voir sur le Tour de France. Le Britannique assommait ses adversaires avec une cadence de pédalage hors norme, avec une facilité surréaliste.

 

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A la maison, avec Angélique et Fabrice, venus partager notre repas autour de brochettes et d’un Vin de Merde (sa véritable appellation) nous ne parvenions pas à nous extasier pour cette très belle, trop belle histoire. Le pire dans tout ça, dans ce qu’il faut bien appeler la suspicion permanente, c’est que Chris Froome n’est même pas antipathique dans ces déclarations, on ne peut donc même pas le détester pour des raisons extra sportives. Seulement voilà, il est dans l’attente d’une sanction pour usage élevé d’un bronchodilatateur. Souffrant d’asthme, il bénéficie d’une AUT (l’acronyme signifie une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques). On ne sait donc pas si une éventuelle suspension pourrait être rétroactive et lui ôter cette victoire prestigieuse, ou plus simplement encore, s’il avait le droit de courir tout en ayant « triché » auparavant. On pourra débattre sur l’apport réel de quelques milligrammes supplémentaires d’un produits somme toute banal, mais c’est surtout cette supériorité manifeste qui le rend inhumain, et donc malhonnête aux yeux du grand public. Ses plus rudes détracteurs l’accusant même d’avoir un moteur caché dans le cadre.

 

Sur les pentes du Zoncolan, Froomey a mit le turbo comme il le fait chaque été sur les routes de l’Hexagone. C’est cette impression de déjà vu qui m’a le plus gêné, le plus surpris finalement, puisqu’il y a à peine trois jours, il ne parvenait même pas à tenir le pas d’un tiers du peloton. Sur les pentes ahurissantes de l’épouvantail de ce Giro, les Sky ont refait ce qu’ils savent mieux le faire, du Sky. Wout Poels, le dévoué, répétait le rôle qu’avait Froome à l’époque où il montrait au monde entier qu’il avait une vitesse en plus que son leader Wiggins. Poels a fait toute la première partie de la montée en tête, terminant le travail par une formidable accélération afin de lancer Froome vers son renouveau et la quête d’un monument. Nous étions encore à plus de 4km du sommet, Poels sembla se ranger. Quelle ne fut pas mon étonnement quand il apparut sur la ligne d’arrivée, en septième position, à seulement 1’07’’ de son patron et quelques mètres derrière les autres cadors. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Certes, le néerlandais n’est pas sorti de la dernière pluie, mais sa balade tranquille dans le Zoncolan a de quoi surprendre.

 

Le Zoncolan, c’est une sorte de Bastille si vous connaissez, mais pendant 10 km. Un mur à 12% de moyenne, dont des rampes à 22%. 100 000 personnes s’étaient massées dans les lacets ou sur l’espèce de cirque sommital qui faisait ressembler la montagne à un stade de football.

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Et c’est ici que Froome a décidé de commencer son Giro. J’aurais peut-être salué sa performance s’il avait suivi, s’il était arrivé à rester au contact de ceux qu’ils l’avaient battu dans le massif central italien. Mais la Sky a refait du Sky. Une maitrise de la course ordonnancé sur computer, sans aucune part d’improvisation, et une victoire qui semblait programmée de belle date. Ceci dit, on ne peut pas nier le professionnalisme des anglais, Froome étant l’un des rares prétendants à la victoire à être venu reconnaitre le Zoncolan. Les commentaires sont en revanche bien différents en France qu’en Italie. Guimard et consorts, à la télé, semblaient déjà douter ouvertement de ce renouveau, et sur les réseaux sociaux, c’était une litanie de commentaires acerbes, négatifs, et même un peu anti-british – Yates dominant par ailleurs le général. En Italie par contre, beaucoup sur les réseaux sociaux saluaient cette montée, mettant aussi l’accent sur le spectacle proposé par cette montagne. Même si, bien sûr, il y a aussi tout un lot d’ironiques professionnels.


Si on pouvait douter, à tort ou à raison, de l’impresa, on ne pouvait que s’incliner devant l’effort déployé par les coureurs pour venir à bout de ce monstre. Il fallait voir les cernes de Fabio Aru et les yeux livides, les paupières noires, de Thibaut Pinot, pour s’en convaincre. Contraste saisissant avec le visage de Froome, bien caché derrière une paire de lunettes à la teinte sombre, comme pour dissimuler son regard aux yeux des caméras.


La dernière accélération de Poels avait été le coup de grâce aux ambitions de Fabio Aru. Incapable de relever son niveau, il retrouvait son style heurté, les épaules secouées comme dans le tambour d’une machine à laver, on comprit rapidement qu’il allait encore nous offrir le spectacle d’un loser magnifique. Quelle formidable énergie ce gars met dans la défense de la moindre seconde ! Quelle abnégation ! Voilà un coureur qui me transcende par son courage. Mais le débours est énorme : 2’23’’ ! A comparer avec Poels qui lâcha au même moment après son boulot de gregario. Pour Aru, le Giro devient un terrible calvaire, un des ces drames que seul peut inventer le vélo. Dans la deuxième étape dolomitique, il fut incapable de suivre le pas du peloton. Après un dernier baroud d’honneur, une attaque improbable à 130km du but, Aru se laissa glisser à l’arrière, faillit mettre pied à terre. Ses coéquipiers l’entourèrent alors, et l’accompagnèrent jusqu’à la ligne d’arrivée. Les images de ce favori à la dérive, demandant aux caméras de respecter son malheur, écriront un des pages de ce Giro. Aura-t-il assez de force pour accrocher un nouveau dossard après la journée de repos ?

 

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Pas non plus de miracle pour mon petit protégé. Davide Formolo ne parvenait qu’à suivre son illustre compatriote, terminant dans son sillage immédiat. Tout comme le jeune Ciccone, encore un peu plus loin. On est dans les parages de la 20ème place. Bien trop loin de la tête de la course. Pour les italiens, seul le vieux Pozzo a tenu son rang. On sent que Domenico Pozzovivo tient la cadence, même s’il semble incapable de prendre la course à son compte, et qu’il semble souvent se contenter d’être là. Je reviendrai plus loin à ce sujet. Troisième à 23’’, il restait dans le coup pour le podium.

 

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Les autres ? Le maillot rose Simon Yates était encore une fois le plus impressionnant. Il jaugeait ses adversaires direct avec l’attitude d’un patron. Froome n’ayant finalement pris qu’une vingtaine de secondes d’avance maximum, il n’était pas un danger immédiat pour le général, alors, Yates prit son temps avant de placer son attaque. A son attitude, j’étais convaincu qu’il allait fondre rapidement sur le maillot blanc de Froome. Mètre par mètre, il reprenait à son compatriote. Dans le dernier kilomètre se succèdent trois petits tunnels taillés dans la roche, on s’attendait à revoir surgir les deux côte à côte. Yates n’y parvint jamais. Cédant six misérables secondes sur la ligne mais augmentant encore son avance sur ses poursuivants.

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Le lendemain, il réalisa un énième exploit en se débarrassant de ses adversaires direct dans le tapone dolomitico.

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A Sappada, Yates triomphait à nouveau et réouvrait la boîte de Pandore. Même l’Equipe titrant, « L’incroyable Yates », un certaine forme d’ironie ou de sarcasme, c’est selon. Alors que reproche-t-on à l’anglais ?  D’être anglais premièrement. Depuis les victoires de Wiggins, puis celles de Froome au Tour de France, depuis la réussite insolente de la Sky et ses méthodes de « gains à la marge », le cyclisme anglais, faible historiquement, connait en effet une apogée. Pourtant, Simon Yates, tout comme son frère, épousent une courbe assez croissante dans leurs résultats. Après Adam en 2016, Simon était maillot blanc du Tour 2017. Il prit une belle 6ème place à la Vuelta 2016. Les deux avaient déjà fait parlés d’eux dans des Tours de l’Avenir ou des courses comme le Dauphiné et Paris-Nice. Pour les suiveurs, Simon ne sort pas de nulle part, coureur complet et excellent puncheur, on lui promettait sans contexte une belle carrière. Le problème vient plutôt de la façon dont il domine ce Giro. Déjà trois étapes dans son escarcelle, plus une offerte à son équipier Chaves - qui se traine en queue de groupe désormais - et la deuxième place au Zoncolan derrière un Froome de juillet.

 

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Il restait encore 18 km pour rejoindre Sappada, dans la première étape de montagne avec une répétition de difficultés, même relativement douces quand on connaît un peu les environs ; après une première attaque vite avortée, Yates en remis une couche, avec un démarrage sec, puissant, franc. Je récriminai contre cette tactique suicidaire, certes il restait à gravir la fin du Costalissoio, un raidard de 4km, mais derrière le profil emmenait les coureurs vers la petite station de Sappada au terme d’une espèce de long faux plat montant. Un homme seul ne devait pas être en mesure de tenir la distance. Yates le fit. Bien aidé, nous le verrons, par l’attitude insensée des suivants. Ressortait alors des placards une casserole qui ternit un peu l’image du jeune britannique. Comme Froome, celui-ci bénéficie d’une AUT pour soigner de...l’asthme. Il est même contrôlé positif en 2016, les instances le condamnent à une légère suspension pour dopage « non intentionnel ». Son médecin prescripteur ayant omis de signifier son AUT aux autorités. Une histoire qui a de quoi faire tousser, et même s’étouffer certains.  

 

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Pinot en est-il ? Il n’avait pas, lui non plus, la force de peser sur la course. Sur le Zoncolan, on le vit à son visage exténué au sommet, il ne pouvait pas plus. 6ème à 42’’, c’était sa place. Heureusement, il avait trouvé un allié de circonstance dans cette fabuleuse grimpette. En véritable métronome, sans aucun à coup, les fesses calées au fond de la selle, le dos droit, un style impeccable malgré la violence de l’effort, le vainqueur sortant, Tom Dumoulin, démontrait sur ces pourcentages qui ne lui sont pas favorables toute l’étendue de son talent. Un peu comme l’année dernière sur le Blockaus, une autre arrivée à fort pourcentage, il maitrisait parfaitement ses forces et faiblesses. Il concédait 37’’ au maillot rose et se retrouve à la sortie de cette étape de montagne, à 1’24’’. Dumoulin apparait encore comme un favori potentiel pour la gagne à Rome. Toutefois, il fit une très mauvaise opération lors de la chevauchée de Simon Yates. Sur un terrain plus à sa convenance, il perdit plus qu’au Zoncolan. Pour la première fois depuis le départ, le grand batave touchait ses limites. Mardi, il devra rejeter Simon Yates très loin lors du contre la montre, parce que le britannique aura encore trois autres étapes de montagne pour inverser la tendance.

 

 

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Raisonnablement, Dumoulin et Yates devraient en débattre. Ni Pozzo, Ni Pinot, ni Lopez Moreno, excellent 5ème au Zoncolan, ou même Carapaz, ne semblent avoir la force nécessaire pour faire péter les leaders actuels, et sont surtout trop limités en contre la montre pour prétendre à la première marche du podium. Ils vont désormais lutter entre eux pour voir Rome d’en haut dans une semaine.
Hier, ils nous ont offert un spectacle des plus surréalistes. Quand Yates prit la poudre d’escampette,  ces cinq là se sont retrouvés entre eux.

 

Froome écarté du débat jusque là,  et dont la résurrection pouvait relancer sa participation à la victoire finale rentra irrémédiablement dans le rang. On revit le Froome du début, incapable de suivre même ses plus forts coéquipiers, à nouveau en souffrance sur sa machine, il perdit pied dans une portion en descente, piégé par une cassure, pas en état ensuite de revenir non seulement sur Yates qui sauta sur l’aubaine, mais pas plus sur le groupe qu’on appellera du podium. 17ème de l’étape à 1’32’’, il navigue maintenant à plus de 4’ du leader. Comment avait-il pu dominer ainsi la veille ? Cela restera tout de même une belle inconnue de ce Giro.


A cinq contre un, les poursuivants pouvaient encore largement revoir Yates qui transita au sommet du dernier col avec une vingtaine de secondes d’avance. On rejoua alors la vieille histoire du jeu de dupe, c’est à toi, c’est à moi, je t’en prie passe en premier, je suis cuit, moi non plus ! Je ne sais pas de qui est la faute originelle, j’ai vu dans la montée Pozzo faire sa grande part du boulot, Pinot le relayer puis demander immédiatement aux autres de rouler, Dumoulin serrer les dents pour suivre dans les forts pourcentages, tenter de relancer sur les plats, quémander de l’aide, puis se raviser, Pinot accélérer et laisser un trou derrière lui que combla Pozzovivo qui ne voulut par la suite plus faire d’effort, alors qu’on avait compris depuis un moment que Lopez Moreno et Carapaz ne feraient rien d ‘autre que de de se surveiller pour la course au maillot blanc dont ils sont séparés par quelques secondes, Lopez Moreno étant habillé de blanc. 

 

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Le summum du ridicule fut peut-être atteint quand sur une accélération de Carapaz dans les raidards de la fin, Tom Dumoulin montra une faiblesse inhabituelle. Il recula, perdit le contact avec les quatre autres. Là, on se dit que Pinot et Pozzovivo avaient fait le break. Certes, ils laissaient la victoire à Yates, résignés par sa supériorité, mais en écartant le hollandais, ils avaient encore une chance de figurer sur la grande boîte à Rome, peut-être même tous les deux. Que nenni ! On vit alors enterrement de première classe. Ils coururent à l’envers, se méfiant des deux jeunes loups alors qu’ils avaient leur mère aux trousses. Ils finirent par être mangés, non seulement Dumoulin parvint à l’énergie à rentrer sur eux, mais en plus, le géant batave leur prit des secondes de bonifications, quatre, Lopez Moreno terminant deuxième. Les cinq lâchant encore 41’’ à Yates, bien campé sur ses positions.

 

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Il me sembla revivre un remake de l’étape de Asiago l’an dernier, quand après avoir relégués Dumoulin dans une deuxième groupe, Nibali, Quintana, Zakarin... Pinot et Pozzovivo  - déjà – ne s’unirent pas spontanément pour prendre du temps à Dumoulin.

 

J’avais débuté l’article par cette histoire de résurrection, et je me dois de parler de ce sprint massif de la treizième étape. Cette fois, Elia Viviani ne s’est pas fait piéger par un quelconque fait de course. A Nervesa della Bataglia, dans sa région, Elia tenait trop à la victoire pour la laisser s’échapper bêtement. Il n’y eut même pas de bataille dans ce bled qui en porte le nom, il domina nettement le reste du peloton. Sam Bennett qu’on vit faire du wheeling dans un lacet du Zoncolan, the show must go on, prit la deuxième place, concédant un 3-2 imparable. Les deux sprinteurs auront encore l’occasion de s’asticoter bientôt.  

 

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Commentaires
S
T'as remarqué le nombre d'asthmatiques qu'il y a dans certains sports et surtout certaines nationalités? C'est un truc de dingue! Au rugby souvent les Sudafs ou les Blacks ont des équipes à 80% asthmatiques tous avec des AUT. Certains athlètes aussi dans les stades dazns le sprint ou ledemi-fond. <br /> <br /> Je ne suis pas docteur, et donc encore moins un spécialiste de l'asthme mais ça m'interpelle. Je me demandecomment ça se fait qu'un asthmatique qui par défaut à des soucis respiratoires puisse être aussi bon. Ou plutôt, ce n'est pas le fait qu'il y en ait 1, c'est surtout que presque tous ceux qui sont au sommet de leur sport on des AUT pour asthme.<br /> <br /> Finalement, l'asthme permet d'avoir une meilleures VO2 max et de meilleures qualités sportives...
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